C’est la fraicheur et la spontanéité qui fascinent Mande avec l’aquarelle et restent au cœur de sa démarche artistique. Elle aime les paradoxes quand, comme dans la vie, tout est mélangé et sublimé. Les jeux d’ombre et de lumière, de translucidité et de granularité, de minéral et d’organique, d’abstrait et de figuratif se fondent, se mêlent, se combinent dans une succession d’aléas et d’émotions. De la superposition de matières et de couleurs naissent les textures qui l’inspirent. Ainsi, son univers s’impose et se révèle peu à peu. Cherchant autant à transmettre sa vision poétique des moments de voyage et de contact avec la nature, qu’à transmettre une émotion, une odeur, un sentiment ou un souvenir, elle se laisse guider par son instinct, la liberté du mouvement et aux doux imprévus qu’impose ce médium.
Exposition ouverte tous les jours du 19 septembre au 14 novembre 2024 de 10h à 18h dans la boutique paysanne et culturelle du Viel Audon, Balazuc.
Après une première vie à travailler dans le milieu du théâtre, Charlotte s’installe dans les Cévennes en 2018 et ouvre son atelier de céramique chez elle. Elle se forme au tournage, au modelage et à l’émaillage à l’occasion de stages mais aussi beaucoup de façon autodidacte. Elle travaille le grès et la porcelaine qu’elle cuit à haute température.
En fonction des pièces, elle utilise le modelage, l’estampage ou le tournage. Charlotte collabore aussi avec d’autres artiste sur certains projets (illustrateurs, designers…)
Exposition ouverte tous les jours du 8 août au 18 septembre 2024 de 10h à 19h dans la boutique paysanne et culturelle du Viel Audon, Balazuc.
Happée depuis l’enfance par la magie du dessin qui permet de s’évader, Delphine Lauvernet imagine et retranscrit sur papier un univers poétique où bien souvent se mêlent rêve et réalité.
Après avoir longtemps travaillé le dessin et l’aquarelle pour l’illustration jeunesse, elle donne aujourd’hui corps à ses esquisses en gravant la matière (le linoléum).
Beaucoup de femmes se révèlent au travers des éléments naturels. Inspirée par le corps
féminin, elle aime l’imaginer et le représenter comme un paysage lyrique, parfois paisible
parfois torturé, puissant ou délicat, dans tous les cas, évocateur d’émotions subjectives,
propres à chacun.
Son inspiration réside également dans les « sujets » qui l’entourent et qui accompagnent son quotidien avec bonheur, douceur et tendresse.
Ses tirages sont réalisés à l’aide d’une petite presse, en séries limitées (de 25 à 40 exemplaires maximum par matrice) ; la découverte de chaque estampe, après gravure, encrage et passage sous presse, est un moment fascinant, où son univers onirique prend complètement vie.
Sa galerie d’exposition « Le Reclusoir » est installée dans le vieux Joyeuse.
En parallèle de son travail artistique, elle ouvre depuis 2016, son atelier aux enfants, adolescents etadultes qui souhaitent apprendre ou s’améliorer en techniques de dessin.
Exposition ouverte tous les jours du 4 juillet au 7 août 2024 de 10h à 19h dans la boutique paysanne et culturelle du Viel Audon., Balazuc.
Simon Bugnon raconte: « J’ai commencé à faire des images afin de rapporter et partager le bonheur vécu lors d’escapades, en recherchant des fragments du sauvage le long de sentiers oubliés et de ruisseaux encaissés. En Ardèche, parfois ailleurs mais rarement bien loin. J’ai tendance à laisser s’éloigner les rêves de contrées lointaines en préférant revenir maintes fois en un même lieu pour en découvrir les trésors. À préférer l’intime au spectaculaire, en réapprenant sans cesse à regarder.
Rêver comme un enfant. Se réveiller avec des sentiments prégnants de forces sauvages. Avoir rendez-vous avec un éclat de lumière, un animal ou une fleur. Courir, grimper, s’arrêter, laisser le temps filer, se remettre à marcher en s’accrochant à une intuition. Avoir soudain le souffle coupé. Laisser les questionnements se faire balayer par l’évidence. Reconnaitre ce que l’on ne connait pas. Sentir les larmes couler. Remercier les pierres, les feuilles et le vent. Espérer futilement que les images rapportées conserveront un parfum de ces instants, et quelques bribes de l’expression des éléments…
Les éclairs d’émerveillement, qui ont sans doute une parenté avec les coups de foudre, nous attendent aux jonctions de l’espace et du temps où l’on se retrouve dans l’en-dehors de soi. La photographie est une synchronicité. L’émerveillement, ce qui permet de se sentir faire partie d’un ensemble plus grand. Mon guide, ma motivation. La porte d’entrée vers une autre ontologie, un bond au-dessus des démons de l’occident affairés à creuser le fossé entre culture et nature pour s’arroger la possession de cette dernière, l’antidote à l’utilitarisme.
Suis-je photographe de nature ? La photographie n’est qu’un moyen et la nature n’existe pas… «
Exposition ouverte tous les jours du 16 mai au 3 juillet 2024 de 10h à 18h dans la boutique paysanne et culturelle du Viel Audon., Balazuc.
Une soirée au Viel Audon, on se déplace ! L’entrée est à prix libre.
Choisir de pratiquer le prix libre, c’est surtout proposer une tarification plus adaptée. Ainsi, ceux·celles qui peuvent payer un peu plus permettent à ceux· celles qui ne le peuvent d’habitude pas d’accéder à des spectacles. On souhaite aussi redonner une place centrale et du pouvoir à vous , spectacteur·trices….
Où comment remettre de la collaboration, de l’échange, de l’humain entre nous.
Au programme :
2 sorties de travail en cours….
17h : Spectacle de danse/ » La fissure de Timidité » par la compagnie Gai Tympan. 45 min.
C’est la deuxième sortie de résidence pour ce spectacle de rue.
Création de Marion Pannetier.
Interprétation : Marion, les oiseaux, les arbres, l’herbe, le vent, les vivants…
Décoloniser, connaître, sentir mon corps pour le laisser s’échapper, plus loin que moi…
Mon corps ; je conduis ce navire de chair qui m’emmène découvrir le monde en mon monde, le monde chaleureux de mes organes, de mes os, mon sang, mes sens, mes cellules, mon microbiote qui s’agitent dans l’océan intérieur de mon corps et me font rêver, rêver d’amour…
« La vie se déploie au delà de notre peau en interdépendance avec le reste du monde »
Penser l’infinité, la place de l’être dans cet univers vertigineux, penser la vie sans cesse
renouvelée d’une montagne, d’une rivière, d’une fleur… Trouver du sens, du sacré et du vertige dans le monde vivant… » L’espace nous traverse et le temps nous transforme »
18h : Spectacle de clown / « Le grand soir » par la compagnie Octopus.
60 min. A partir de 10ans.
C’est le grand soir. Olga attend. Un spectacle de clown sur l’Amour et la Révolution.
19h30: REPAS VEGE & BUVETTE
21h: Théâtre / » Morsures » par Pascale Guirimand. A partir de 12 ans.
Écriture et jeu: Pascale Guirimand/ Mise en scène: Alain Bourderon/ Production: Cie l’Ebullition.
À travers une mosaïque de voix, de corps, de récits, une femme seule en scène rassemble les matières hétérogènes qui la composent. Elle explore la puissance et les failles, ce qui tient et ce qui lâche, et la beauté des zones troubles. On y croise le chant des baleines à bosses, Titanic et les jeux de ficelles de Donna Haraway.
Le jeu clownesque, la danse et la poésie tissent ensemble une « histoire-panier » (Ursula Le Guin), la pop côtoie la prière, et la joie n’est jamais loin de l’absurde.
Note d’intention
Dans son essai la théorie de la fiction panier, l’autrice de science-fiction Ursula Le Guin pose la question de la fabrication des récits. Si à la préhistoire certains humains ont été chasser le mammouth, ce n’est pas tant pour ramener de la viande que pour ramener, avant tout, des histoires. Face aux récits palpitants de chasses aux mammouths, les histoires des cueilleuses ont été silenciées, oubliées. Ces histoires, qui ne sont pas orientées vers l’action, qui ne construisent pas de héros, Ursula Le Guin les appelle des « histoires paniers », ou encore des « histoires vivantes ».
Alors j’ai pris sa métaphore au pied de la lettre et je me suis demandé comment faire une histoire panier ? Comment créer un contenant cousu main dans lequel transporter des matières hybrides ou minuscules, graines, enfants, chants, mini-mythes…. ? Et que faire des fictions-mamouths, ces récits qui nous écrabouillent ?
Braconner les blockbusters, s’inventer des histoires qui nous rendent vivantes, faire avec la morve, les coulures, le corps qui s’effondre, devenir mère, aimer, déborder, hurler, contenir. Tisser un panier pour transporter nos récoltes, transporter nos enfants.
Laura Houeix a découvert la technique du cyanotype il y a 4 ans et a commencé à l’expérimenter en y ajoutant des couleurs sur les tirages ratés. Ces retouches sont devenues maintenant récurrentes. Elle aime tout le processus de cette technique, de la balade pour cueillir des fleurs, à la composition, en passant par ce moment d’attente de l’insolation et puis, comme en labo photo, la révélation de l’image qui est toujours un moment magique. Le cyanotype lui permet d’allier plusieurs passions : la nature, les plantes, la promenade, la photo et le dessin. »
Exposition ouverte tous les jours du 28 mars au 4 mai 2024 de 10h à 18h dans la boutique paysanne et culturelle du Viel Audon., Balazuc.